La Belle et Les Clochards

Blowjob

Chapitre 1 : le journal

Lorsque Amandine avait réussi à obtenir ce poste de pigiste dans un des quotidiens les plus importants du pays, elle avait cru que sa carrière de journaliste était lancée.

Oui mais voilà, cela faisait deux mois qu’elle était au journal et toujours aucun de ses articles n’avait été publié.

Pourtant, ce métier pour la jeune fille c’était le rêve de toujours. Elle avait du se battre contre sa famille pour faire cette école de journalisme. Il faut dire qu’elle était la fille unique d’une grande famille bourgeoise dont la fortune n’était un secret pour personne.

En plus d’être à la tête d’un grand complexe industriel, son père s’était lancé dans la politique par défi alors que sa mère participait activement à de nombreuses œuvres caritatives.

Oui mais voilà, Amandine voulait être journaliste et personne n’avait pu lui faire changer d’avis et même si ses premiers articles avaient été refusés par le rédacteur en chef, elle y croyait encore

Elle avait maintenant vingt deux ans et ne voulait surtout pas retourner voir maman et papa pour leur dire qu’elle avait échoué. Ses parents l’auraient bien sûr accueillie les bras ouverts mais elle se refusait à l’échec.

Lorsque la secrétaire vint la voir un début d’après midi pour lui annoncer que le rédacteur en chef voulait la voir, Amandine eut un petit coup au cœur. Elle n’était pas stupide et savait très bien que ce poste, elle l’avait obtenue parce qu’elle était la fille d’Antoine de Redimbourg, mais cela n’allait pas la sauver éternellement.

Lorsqu’elle entra dans le bureau de l’homme le plus puissant du journal, elle n’en menait pas large. L’homme leva la tête en la voyant rentrer et plissa ses yeux derrière ses grosses lunettes en plastiques.

– Bonjour mademoiselle De Redimbourg, asseyez vous

– Bonjour monsieur

Amandine, hésitante, vint s’installer dans le fauteuil en cuir noir placé juste devant le gros bureau en bois.

L’homme fixa la jeune femme quelques secondes avant de dire

– Mademoiselle, je vais aller droit au but, jusqu’à ce jour, vous n’avez pas été à la hauteur de ce que nous attendions de vous. Par sympathie pour votre famille, je vais vous laisser une dernière chance.

– Heu merci monsieur

– Ne me remerciez pas, je veux que vous repreniez l’idée du dernier article que vous m’avez proposé concernant la vie des SDF. Le problème, c’est que votre papier était creux et sans intérêt à croire que vous n’aviez aucune source valable.

– Si monsieur, j’avais interrogé un ancien SDF

– Insuffisant, je veux que votre article soit au plus près de la réalité, qu’il retrace leur vie d’aujourd’hui, que les lecteurs connaissent la dur réalité de nos rues.

– Heuuu, je vais essayer d’en interviewer…

L’homme la fixa intensément avant de dire.

– Mademoiselle, je crois que vous rêvez de faire ce métier depuis que vous êtes petite. Pensez vous vraiment qu’un bon journaliste se contenterait de parler à quelques sans-abris?

– Heuu, je ne sais pas

– Je veux que vous vous investissiez d’avantage, si il le faut, faites-vous passer pour une SDF pour connaitre leur vie. Vous avez une semaine pour me sortir un papier, une semaine pour vous lancer dans ce superbe métier.

– Mais? je …..

– Une semaine mademoiselle. Et voyez avec Marlène, elle a toujours de bonnes idées.

Lorsque Amandine sortit du bureau du rédacteur en chef, elle se sentait perdue. Comment allait-elle faire pour se faire passer pour une sans-abri. Elle qui avait grandit avec un majordome pour lui préparer son petit déjeuner, une femme de ménage pour lui faire son lit et une nounou pour lui choisir les vêtements qu’elle devait porter.

Elle ne se voyait pas dans la rue, même pour une semaine et pourtant elle n’avait pas le choix.

Ce qui lui faisait aussi un peu peur était le froid elle qui était frileuse.

On était début novembre et les nuits commençaient à être glacées.

Suivant les conseils du rédacteur, elle se dirigea vers Marlène qui était la doyenne du journal. Elle s’entendait bien avec elle et elle savait qu’elle l’aiderait du mieux qu’elle pouvait.

A 58 ans, Marlène était restée une belle femme malgré quelques rides discrètes sur son visage.

Lorsque la jeune femme lui exposa son problème, Marlène ne put s’empêcher de répliquer :

– il n’a pas le droit de te demander une telle chose, ça peut être dangereux.

– Mais si je veux rester je n’ai pas le choix. S’il te plait, aides moi…

La doyenne la regarda un instant avant lui dire.

– ok, viens on va chez moi

– maintenant?

– oui, il va falloir faire quelques changements pour que tu te fondes parmi la faune oubliée de nos rues

La jeune femme accepta et ils descendirent prendre la voiture de Marlène pour aller chez elle. L’avantage de ce métier, c’est qu’ils avaient des horaires très libres.

C’était la première fois qu’Amandine se rendait chez son amie. Elle fut un peu déçue par la maison de cette dernière qui était tout ce qui avait de plus classique, construite Sex hikaye dans les années 80.

Une fois à l’intérieur, Marlène lui proposa un verre. Amandine refusa vu qu’il était un peu plus de 14h30 et elle demanda

– Comment tu vois les choses?

– Il faut que l’on te change un peu. Pour commencer je vais aller chercher un ciseau. Ta jolie chevelure brune bien nette ne correspond pas à une sans-abri.

– Quoi?

– Laisses moi faire et n’aies pas peur. Tes cheveux repousseront ou tu pourras toujours opter pour une coupe courte à l’issue de ton reportage.

La jeune femme ne réfléchit pas longtemps et finit par accepter. Une sdf ne devait pas aller chez le coiffeur souvent.

Cela lui fit mal au cœur lorsque la femme commença à tailler dans sa chevelure, elle, qui en était si fière. Mais si elle voulait sortir son article il fallait passer par la.

Lorsqu’elle eut finit, elle lui tendit un miroir pour qu’elle puisse se regarder. Amandine, en se voyant, en aurait pleuré. Ses cheveux étaient bien plus courts et taillés dans tous les sens. Finalement, sa chevelure correspondait a celle d’une sans-abri.

– Déshabille toi, tu ne peux pas garder des vêtements de marques.

– Me déshabiller?

– Oui, mets toi nue. Tu ne dois rien garder de valeur et va prendre une douche pour enlever ton odeur de parfum. Tu prends le savon de Marseille et en attendant je vais fouiller dans mes vieilles fripes.

Après une seconde d’hésitation, Amandine se déshabilla sous l’œil intéressé de la femme. La doyenne du journal fut un peu jalouse en découvrant le corps de la jeune femme. Elle était vraiment très belle. 1 mètre 65 pour 49 kgs, des seins pas très gros mais bien ronds et fermes, un ventre plat, de jolies hanches et de magnifiques jambes galbées.

Non seulement elle était née avec une cuillère en argent dans la bouche mais en plus la nature l’avait vraiment gâtée.

Après avoir indiqué à Amandine ou se trouvait la salle de bain, Marlène se ressaisit et alla dans son dressing chercher des vieux vêtements. Elle avait toujours eu du mal à jeter ses vieilles tenues, aussi, avait-elle des habits usés jusqu’à la moelle qui auraient normalement du finir à la poubelle.

La jeune femme trouva sans difficulté la salle de bain et resta un moment sous la douche à se savonner pour enlever les odeurs de parfum à plusieurs centaines d’euros le flacon. Lorsqu’elle se fut bien frictionner, elle s’essuya avec la première serviette trouvée et retourna dans le salon.

Marlène l’y attendait avec un tas de vieux vêtements sur la table

– Il faut que ce soit pratique, lui dit-elle, alors pour commencer enfile ce bas de survêtement. Je l’ai beaucoup porté quand j’étais plus jeune et même si, maintenant, il ne me va plus, je pense que pour toi ça va le faire

– Tu as des sous-vêtements à me passer avant?

– Non, tu vas être dans la rue les prochains jours et il vaut mieux ne rien porter dessous que garder des sous vêtements sales plusieurs jours

Amandine tiqua un peu Elle n’allait pas être a l’aise sans culotte même si pour les soutiens gorges, elle s’en passait parfois.

Toujours est-il, qu’elle enfila le bas de survêtement qui était légèrement trop grand mais l’élastique tenait encore. Le bas, gris, était reprisé à plusieurs endroits et plusieurs taches sûrement provoquées par de la javel lui donnait un air sali.

– très bien ma puce, maintenant enfile ce vieux Sweat. Il a vécut et va très bien aller pour parfaire ta tenue.

– Mais? c’est un vêtement d’homme

– Oui, c’était celui de mon fils mais il y a longtemps qu’il ne rentre plus dedans

Le sweat en question était pas mal abîmé et sur le devant on pouvait lire en gros SAN FRANCISCO.

Amandine, qui commençait à en avoir assez d’être seins nus, enfila le vêtement qui s’avéra lui aussi bien trop grand. Elle dut retourner le bas des manches pour avoir ses mains apparentes.

– Mais habillée comme ça, je vais avoir froid, on est en novembre.

– Tu vas déjà essayer de mettre ces vieilles baskets blanches et après on verra pour le froid.

– Sans chaussette?

– C’est mieux. N’oublies pas que tu es une sans-abri.

Amandine fut heureuse que les chaussures soient à sa taille, enfin une pièce qui lui allait.

Pour le froid, elle lui tendit pour finir une veste de treillis. Elle lui expliqua que c’était l’idéal pour elle car la veste avait pas mal de poches et dans la rue ça pouvait aider.

– La tu es bien trop propre pour une SDF mais après une nuit passée dehors tu seras presque comme eux.

– Mais je ne sais même pas ou aller.

– Je t’emmènerais devant la soupe des pauvres. Tu pourras manger et rencontrer d’autres SDF. Comme l’association n’a pas de couchage, je te conseille d’aller en suite à la gare, c’est le mieux et tu auras moins froid.

– Et si je rentrais chez moi le soir?

Marlène rigola, puis lui dit

– Et tu seras renvoyée car ton article ne sonnerait pas vrai. C’est ce que tu veux?

– Non!!

– Dans Sex hikayeleri ce cas laisse ton sac, tes clefs et tes papiers ici.

– Mais mes papiers?

– tu seras une SDF sans papiers et surtout tu ne donnes pas ton nom.

Et c’est comme ça qu’Amandine se retrouva dans la voiture de Marlène, direction l’association pour rencontrer d’autres SDF.

Chapitre 2 : Par les yeux d’Amandine

J’étais stressée par tout ce qui était inconnu mais je n’avais pas le choix, il fallait que je le fasses. Marlène m’avait déposée à deux cent mètres de l’association pour que personne ne nous voie ensemble et là, habillée comme je l’étais, je n’étais vraiment pas à l’aise.

Ce n’était pas trop le fait de ne pas porter de sous-vêtements car je trouvais cela plutôt excitant.. Non, ce qui me gênait c’était de porter ces guenilles.

Depuis que j’étais venue au monde, mes vêtements avaient toujours été achetés dans des boutiques de luxe et là, je ne ressemblais à rien.

Marlène avait attendu qu’il soit 18 heures pour me déposer dans la rue et maintenant je me retrouvais seule, dans le froid de novembre, un sac poubelle à la main et me dirigeant vers cette soupe populaire.

Je pensais que cela ne marcherait pas, qu’ils allaient me demander une carte d’identité ou une preuve que je n’avais pas de revenus. Mais même si je pensais que cela était perdu d’avance, j’allais tout de même tenter le coût.

Avant de me déposer sur le trottoir, Marlène m’avait donnée ce sac dans lequel se trouvait un vieux pled usé. Elle m’avait dit que la nuit je risquais de l’apprécier et surtout que ce serait mon seul trésor.

Heureusement qu’il faisait nuit car j’avais la honte de ma vie, ce sac poubelle à la main, me demandant si je n’allais pas le jeter pour être moins ridicule. J’eus tout de même la présence d’esprit de ne pas le faire.

Lorsque je rentrais dans l’association, la bonne odeur de soupe me fit du bien. A ma grande surprise, la femme qui se trouvait à l’entrée me fit un grand sourire, ne me demandant aucune pièce d’identité, se contentant de mettre de coté mon sac poubelle pour que je puisse aller manger.

Il était encore tôt et il n’y avait que deux sans-abri, assis l’un coté de l’autre et qui mangeaient leur soupe de façon un peu écœurante.

La salle n’étant pas très grande, il n’y avait que trois grandes tables destinées aux repas. L’association pouvait accueillir une trentaine de personne et sur un des bords, derrière une desserte, une femme attendait.

Elle avait devant elle une grosse gamelle et des yaourts ainsi qu’assiettes, plateaux et couverts.

Je me rendis vers elle, ne sachant trop comment procéder et je fus heureuse de voir que la bénévole me prépara sans que je ne demande rien mon plateau. J’eus le droit à une bonne assiette de soupe et un yaourt.

J’aurais pu aller manger sur une des deux tables encore vide mais j’étais là pour rencontrer des SDF. Sans trop réfléchir, j’allais m’asseoir en face des deux hommes qui parurent surpris.

Ils devaient être dans la rue depuis longtemps. Ils sentaient mauvais, avaient la peau rongée par la vermine et l’on voyait qu’ils avaient une dentition catastrophique.

Leurs vêtements étaient fait de bric et de broc mais ils paraissaient heureux d’être là.

Les deux hommes devaient avoir entre cinquante et soixante ans même si il était très difficile de leurs donner un âge

– Et bien, tu es nouvelle? je ne t’avais jamais vu, dit l’un d’eux

– Heuu oui, j’avais un boulot mais je l’ai perdu et je me suis retrouvée à la rue.

Je venais de raconter ce que Marlène m’avait dit de dire. Si j’avais expliqué que j’étais dehors depuis longtemps, ils ne m’auraient sûrement pas cru.

– et tu n’as pas de la famille

– je suis brouillée avec eux

L’un des deux, avec un sourire, me dit

– Mignonne comme t’es, tu retrouveras du boulot

Je préférais ne pas répondre ne sachant d’ailleurs quoi dire. Je commençais à manger ma soupe que je trouvais plutôt bonne. Durant tout ce temps, les deux clochards ne me quittèrent pas des yeux.

Lorsque j’eus finis mon assiette, l’un des deux me demanda

– Sans vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas, tu dors ou?

– Heuu, à la gare

– Pas une bonne idée. Il y a des tas de gens qui s’en prennent à nous là-bas. On n’est pas les bienvenus

Je ne sus trop quoi répondre, ne connaissant que ce lieu à indiquer.

Voyant que je restais muette, l’un d’eux finit pas me dire.

– Si tu veux, tu peux venir dans notre repère

– Hoo René, y a pas beaucoup de place. Ce n’est pas un hôtel

– On ne peut pas laisser la petite comme ça.

Comprenant que son copain avait raison, il finit pas dire

– René a raison, on peut te faire une place si tu veux

Me rendant compte que les deux clochards n’étaient pas méchants et que la gare n’était pas une si bonne idée, je finis par accepter. En plus je serais au plus près des SDF que je devais étudier pour mon article ça ne pouvait qu’être mieux.

Lorsque Ensest hikayeler l’on eut fini de souper, je récupérais mon sac poubelle et emboîta le pas au deux sans-abri. J’ignorais ou ils allaient m’emmener mais c’était toujours mieux que de me retrouver seule en pleine nuit. Ce qui me manquait aussi, c’était de ne plus avoir ma jolie montre en or. Marlène avait insisté pour que je la laisse et sans heure, j’étais un peu perdue.

Je supposais qu’il devait être vers les dix neuf heures mais sans aucune certitude.

On marcha sans parler durant vingt bonnes minutes. J’avais l’impression que les deux hommes préféraient passer inaperçu dans la nuit et cela ne me rassura pas. Je ne reconnaissais absolument pas les endroits ou non passions mais je supposais que c’était l’obscurité qui en était la cause.

Lorsque enfin ils s’arrêtèrent devant un grillage en mauvais état, je sus qu’on était arrivé. Dans l’obscurité, on pouvait discerner une grosse battisse en piteux état qui ressemblait à une vieille usine désaffectée.

René m’expliqua.

– Cette usine est bourrée d’amiante c’est pour ça qu’elle n’a pas encore était réhabilitée depuis 15 ans qu’elle est fermée.

– Il le sait, car il y a travaillé jusqu’à sa fermeture.

J’étais surprise d’apprendre que René avait travaillé là. C’était sûrement la fermeture qui l’avait envoyé dans la rue du moins le supposais-je. Les deux clochards longèrent le grillage sur quelques mètres puis passèrent par un trou à peine visible.

Je les suivais un peu stressée même si je faisais confiance aux deux hommes.

On ne pénétra pas dans l’usine ce qui me surprit. Le long du grillage se trouvait une vielle baraque de chantier sans porte. La cabane était éclairé par un lampadaire qui se trouvait sur la route, de l’autre coté du grillage et je compris qu’ils avaient choisi cet endroit pour ça.

– notre château dit René alors qu’il me laissait passer en premier

La lueur du lampadaire suffisait pour voir l’intérieur. Au fond de la baraque un vieux matelas était a même le sol et quelques couvertures s’amoncelaient dessus, formant un gros tas.

En plus de cette paillasse se trouvait une petite table et deux chaises qu’ils avaient du trouver dieu sait ou. Pour finir, dans un coin de la cabane se trouvait tout un tas de bric à broc qui allait de la vaisselle à des boites de conserve.

– Henri à un pote à la déchetterie, il nous a fourni tout ce qui est ici

– Charmant, ne pus –je m’empêcher de répondre

Henri alla au fond de la cabane et sortit une bouteille de rouge premier prix

– on va arroser ta venue, dit-il

Il s’essayèrent sur le bord du matelas, laissant une place entre eux pour je vienne m’asseoir moi aussi.

Ne sachant trop quoi faire, je me décidais à jouer le jeu et vint entre les deux hommes

Malgré la porte manquante et le froid dans la cabane, l’odeur était toujours très forte et elle le fut encore plus lorsque je fus à coté d’eux

René retira la capsule plastique et me tendit la bouteille

-Allez la gamine, bois un coup

En temps normal je buvais rarement de l’alcool mais je ne voulus pas les vexer

Lorsque le vin coula dans mon œsophage, il me brûla tellement il était aigre mais je ne voulais pas faire la fine bouche et j’avalais sans rien dire.

– La gamine ne laisse pas sa part au chien, dit rené en riant.

La scène était irréelle. J’étais assise entre deux clochards à boire un vin aigre, sur un vieux matelas qui était a peine éclairé par un lampadaire derrière un grillage.

Moi qui voulais avoir de quoi écrire mon article, j’étais servie.

La bouteille tourna pendant presque 20 minutes. J’étais au début un peu écœurée de boire derrière eux puis je m’y suis fait. A la fin, j’ai presque trouvé le vin bon.

Tout en buvant les deux clochards me racontaient leur vie mais je n’y ai pas prêté vraiment attention.

Lorsque la bouteille fut entièrement vidée, je n’étais pas très bien. J’eus un peu peur lorsque rené annonça qu’il était temps de dormir et que la gamine allait se mettre entre les deux pour qu’elle n’ait pas froid.

Horrifiée, je les vis étaler les couvertures sur le lit, en faisant plusieurs couches et ils mirent également mon pled par-dessus.

– Comme ça, dit rené, on sera comme dans un nid. Aller la gamine, mets toi au centre.

Là, je paniquais car je n’avais pas envie de me retrouver entre ces deux clochards.

Pourtant, avais-je le choix?

On était en novembre, les nuits étaient froides et je n’avais pas d’autres endroits ou aller.

Me décidant, je retirais ma veste de treillis sous l’air surpris des deux hommes puis enlevais mes baskets. Je me retrouvais pieds nus avec juste avec le Sweat et le pantalon de survêtement.

Ce fut horrible lorsque je me glissais sous le tas de couverture. Non seulement ça puait mais en plus c’était super humide, à croire que leur cabane n’était pas étanche. Pourtant je me mis bien au centre du matelas en espérant que les deux SDF n’allaient pas me coller.

René et Henri ne voulurent pas paraître pour des mal élevés et ils retirèrent eux aussi leurs chaussures avant de se glisser sous le tas de couverture.

J’étais paniquée lorsqu’ils vinrent se coller a moi de chaque coté.

– Le lampadaire s’éteint vers 22h00 tous les soirs, tu verras la gamine, c’est mieux qu’a l’hôtel.

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